Le Yaoi, est la réédition mise à jour et développée du numéro 1 de la revue d’analyse Manga 10 000 images, disponible en librairie depuis le 29 novembre 2012. Afin d’être raccord avec le cahier des charges des numéros 2 et 3 de la revue, ce numéro 1′ a été revu, corrigé et complété par rapport à la première version datée de 2008, passant de 192 à 256 pages.
Comme mes petits camarades, j’ai repris et modifié mon article intitulé Ces mangas qui se servent du yaoi pour doper leurs ventes. Malheureusement, je reste insatisfait du résultat final sur la forme. De ce point de vue, c’est probablement l’article dont je suis le moins fier ces 6 dernières années. Déjà la première version me paraissait lourde, trop longue et parfois aride. C’est d’ailleurs ce qui m’avait incité à opter pour le dossier thématique plutôt que l’article long lorsque je me suis attaqué au sexe chez Osamu Tezuka dans le numéro 2. Mais cette réécriture, même si elle m’a permis d’alléger certains passages, ne parvient pas à me convaincre, mais je n’arrive pas à savoir pourquoi, ni comment j’aurais pu améliorer sa lisibilité compte tenu de la complexité de son contenu… Et ça m’agace ! Si certains lecteurs courageux ont un avis sur la question afin que j’évite de refaire la même erreur à l’avenir, je suis preneur…
En outre, j’ai eu la chance de pouvoir m’entretenir par mail avec la talentueuse Est Em et aborder sa carrière en détail dans ce même numéro dans l’article Portrait : est em, du BL au manga d’auteur. Je suis très content d’avoir pu écrire ce papier et d’être le premier journaliste français à avoir pu interviewer Est Em car je suis intimement convaincu que cette jeune femme ira loin avec son trait personnel, nerveux et puissant. Le fait qu’elle ne choisisse pas la facilité en abordant des thèmes peu vendeurs (une histoire de cordonnier) ou polémiques (la corrida) la rend d’autant plus sympathique, surtout au milieu d’une production globalement très conformiste. Plus je découvre son travail, et plus j’ai envie de m’y intéresser. J’espère d’ailleurs que nous aurons bientôt d’autres titres d’elle en France pour accompagner Tango. Clairement une des mangakas les plus prometteuses de sa génération !

Golondrina est la plus longue série de la mangaka à ce jour et devrait compter un peu plus de 5 tomes (le nombre définitif n’est toutefois pas encore arrêté) et elle est publiée dans le mensuel IKKI de Shôgakukan (Afterschool Charisma, Bokurano, Dorohedoro, La planète Saturne, Les Enfants de la mer…). Ippo est quant à lui édité dans le Jump X (Kai), dans lequel on retrouve aussi le très bon et audacieux Prophecy de Tetsuya Tsutsui. Un pilote (disponible dans le tome 1) a par ailleurs été publié dans le Girls Jump 2012 et les 12 premières pages sont lisibles ici. Je vous encourage donc vivement a jeter un œil à son travail si vous le pouvez.
Manga – 10 000 images
Numéro 1′
Réédition
(2012)

Articles :
Ces mangas qui se servent du yaoi pour doper leurs ventes (Version réactualisée)
Portrait : est em, du BL au manga d’auteur
Prix : 20 euros