Bye bye, my brother

A l’occasion de la sortie en librairie ce mercredi de Bye bye, my brother de Yoshihiro Yanagawa chez Sakka, je vous donne rendez-vous tous les jours de la semaine pour des billets originaux autour de cette œuvre très particulière. A demain matin pour le premier d’entre eux !

Bye bye, my brother
Yoshihiro Yanagawa
Sakka
Adaptation française : Sébastien Kimbergt (à partir d’une traduction de Kayo Nishino)
PVP : 7,95 euros

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Résumé :« Nido, ancien boxeur prodige réduit à la misère, a vu ses rêves de gloire détruits par un accident qui lui a coûté sa jambe. En outre, la mort de son jeune frère survenue il y a déjà bien longtemps le hante encore, tout comme la culpabilité ne cesse de le ronger. Solitaire, sans espoir, retrouvera-t-il l’envie de rêver à nouveau ? »

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De l’urgence de l’info…

Avec le développement d’internet puis l’avènement des réseaux sociaux, l’information a pris une autre dimension et se doit aujourd’hui d’être disponible et diffusée partout, tout de suite, instantanément. Son intérêt réel, sa pertinence globale et sa véracité ont ainsi été reléguées au second plan depuis des années et aucun média n’y coupe. Car l’important en 2012, c’est de savoir.

Mais jusqu’où doit-on aller dans cette quête de l’exclusivité, dans cette course en avant ? Je me pose à nouveau la question depuis dix jours. Depuis que Manga News a publié cette information : « Fin de Bonne Nuit Punpun», relayée le lendemain par le site A voir à lire. Un flyer japonais distribué à l’occasion de la sortie du tome 11 indique que la série d’Inio Asano ferait encore trois tomes. Ça, c’est l’information. Est-ce que toutefois, ça méritait réellement une news ? N’y avait-il pas plus « urgent » à écrire, sur ce qui nous touche directement en France, par exemple ? Ou dont l’impact serait palpable à court terme ? On nous explique que la série s’arrêtera donc hypothétiquement au tome 14, et qu’au rythme de sortie actuel, ça nous amènerait en… 2014. Or, et pour une poignées d’heures encore, nous sommes en 2012. Quel est donc l’intérêt de nous annoncer, d’un ton net, la fin d’une série qui n’est même pas encore arrivée (et qui surviendra, au mieux, dans un an et demi) ? J’ai un peu l’impression qu’on touche ici davantage aux arts divinatoires qu’au journalisme.

Et je suis d’autant plus perplexe que j’ai sous les yeux le dossier de presse de Kana qui a traduit un extrait d’interview de l’auteur daté de 2010 où il dit : « Si je venais à mettre un terme à Bonne nuit Pun Pun, j’aurais l’impression que cela reviendrait à en finir avec moi-même ».
Je résume. Il y a deux ans, Asano ne voulait pas arrêter sa série. Et aujourd’hui, on nous dit que dans deux ans ce sera le cas. Mais qu’est-ce qui nous prouve qu’il n’aura pas encore changé d’avis d’ici là ?

Loin de moi l’idée de critiquer les choix éditoriaux de mes confrères (libre à eux d’aborder les sujets de leur choix), mais cela me permet de vous interpeller, chers lecteurs, sur une question qui m’obsède en moyenne quarante-douze-mille-six-cent-trente-deux fois par mois : qu’est-ce que le journalisme pour vous ? Qu’attendez-vous des journalistes aujourd’hui ? Et comment mesurez-vous le degré d’actualité d’une info (en gros, quand est-elle nécessaire et quand est-elle périmée) ? Les commentaires vous sont ouverts !

Animeland N°187 – Décembre 2012 / Janvier 2013

Après deux mois de calme, tempête d’articles signés de ma plume dans le numéro d’Animeland actuellement en kiosques ! Au menu : des news, des interviews, un article de fond et une chronique shopping, soit plus de douze pages de contenu, rien que ça !

Si j’ai réalisé peu d’interviews cette année (six, dont deux par mails), j’ai en revanche été particulièrement gâté d’un point de vue qualitatif avec des auteurs à la fois bavards et intéressants. Pour Japan Expo, il s’agissait donc de la très charmante Natsumi Aida (« La Switch girl classe ! ») et du calme et posé Tetsuya Saruwatari (« Dur à cuire, mais facile à cuisiner »). Je vous recommande donc chaudement la lecture de ces deux textes, d’autant qu’ils sont complétés par des encadrés à forte valeur ajoutée. Je remercie d’ailleurs une nouvelle fois Akata pour leurs précieuses informations inédites concernant Switch Girl!!.

Côté « nouveauté », vous serez probablement surpris de découvrir le bilan de l’année dans ce numéro et non dans celui de février. Il nous a semblé plus cohérent de le placer en fin d’année, plutôt que lorsque la suivante est déjà entamée. Ce qui signifie donc deux bilans en 2012, bande de petits veinards ! Sauf retournement de situation de la mort-qui-tue, il s’agit toutefois du dernier que je réaliserai. L’exercice est épuisant (il nécessite une veille perpétuelle à l’année et plus d’un mois de travail préparatoire de compilation et de tri), ne semble pas intéresser grand monde (la preuve : en 3 semaines, personne n’en a parlé sur le net !), et j’ai parfois l’impression de tourner un peu en rond. J’ai envie de revenir à des articles consacrés à des séries ou des auteurs particuliers, axes que j’ai négligés ces dernières années au profit d’articles plus ambitieux, trop peut-être. En tout cas, cette année 2012 m’a réjoui, et je vous laisse découvrir pourquoi.

Enfin, et ça n’étonnera aucun des habitués du blog, je me suis fait plaisir en chroniquant le art-book de Daisuké Igarashi, Gashû Kaijû to tamashi, dans la rubrique Shopping.

Animeland # 187


En kiosque depuis le 5 décembre 2012
6,50 euros

Animeland N°186 – Novembre 2012

Très occupé par un autre projet, ma contribution de novembre à Animeland s’est limitée à quelques news japonaises dans Live in Japan et à une chronique dans la rubrique Shopping consacrée à Ikeda Riyoko no sekai (un très bon livre dédié aux 40 ans de Lady Oscar et aux 45 ans de carrière de son auteur). A noter que, pour la première fois depuis la création de Top et Bides en 2007, je n’y ai pas participé faute de lectures récentes (pour les quatre qui lisent cette rubrique et les deux qui s’intéressent à mes lectures).

Animeland # 186


En kiosque depuis le 5 novembre 2012
6,50 euros

Joyeux Noël !!

Le facteur m’a fait une très jolie surprise hier (une fois n’est pas coutume !) en me livrant mes exemplaires de Bye bye, my brother du talentueux Yoshihiro Yanagawa à paraître le 2 janvier prochain dans la collection Sakka de Casterman. Étant donné que cette œuvre a une valeur toute particulière pour moi, je serai amené à en reparler dans les jours qui viennent. Les livres sont en tout cas très beaux et l’auteur a la méga-classe sur le rabat derrière ! Je ne résiste pas à l’envie de partager ma joie avec vous.

Bye bye 2012 SP© Yoshihiro Yanagawa / Sakka 2013

J’espère que de votre côté vous avez été aussi gâté que moi. Joyeux Noël à toutes celles et à tous ceux qui passeront par ici aujourd’hui !